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La dépouille d'une dame de la noblesse décédée en 1656 a été exhumée à Rennes

La dépouille de Louise de Quengo, une dame de la noblesse bretonne, a été exhumée lors de fouilles dans le couvent de Jacobin à Rennes. Le corps momifié de la défunte, dont la mort remonte à 1656, était encore couvert de ses habits de carmélite pour être présentable devant Dieu.

chambre d'hôtel Rennes

Lorsque l’on vient passer un séjour dans notre hôtel à Rennes, il y a parfois des événements hors du commun qui s’y déroulent. Il y a peu de temps, les fouilles du site du couvent des Jacobins à Rennes ont permis de découvrir le corps momifié de Louise de Quengo, une dame de la noblesse, qui a été inhumée en 1656. Une découverte qui n’a pas encore livré tous ses secrets.

La découverte de la dépouille habillée de Louise de Quengo est exceptionnelle

En septembre 2018, après 18 mois de fouilles au couvent des Jacobins à Rennes, les résultats de l’étude archéologique indiquaient notamment qu’un cercueil contenant le corps d’une femme entièrement vêtue avait été découvert sur le site. La dépouille de Louise de Quengo, une femme de la noblesse enterrée en 1656, gisait à côté du cœur de son mari.

L’existence du cercueil était connue dès le début des fouilles sur le site de 8 000 m2 du couvent des Jacobins dans le centre-ville de Rennes. L’état de conservation du corps momifié de Louise de Quengo gisant dans un sarcophage scellé et enterré à 2 mètres de profondeur est exceptionnel et dû à l’absence d’oxygène dans le cercueil pendant 358 ans.

Après la découverte du sarcophage par une pelleteuse qui détruisit en partie son couvercle, celui-ci fut transféré immédiatement en camion frigorifique à l’institut médico-légal de Toulouse pour être examiné par des experts médico-légaux, des biologistes et des historiens.

Le corps de la défunte était encore habillé de ses habits de Carmélite. Ce n’était pas une religieuse mais une femme riche et dévote qui a été inhumée en habits religieux pour être présentable devant Dieu.

Le mari de Louise de Quengo, Toussaint de Perrien, chevalier de Brefeillac, mort sept ans plus tôt, est inhumé près de Carhaix au couvent des Carmes. Mais son cœur, disposé dans une urne en plomb en forme de cœur, a été enterré avec elle.

Son propre cœur a été inhumé auprès du corps de son mari. Les historiens sont encore partagés sur la signification de ce geste. Est-ce un geste d’amour conjugal après 45 ans de vie commune ou une façon de marquer son territoire et ses droits ?

Les analyses biologiques du corps momifié ont permis de confirmer que Louise de Quengo appartenait à la haute société. Sa famille possédait de terres et des châteaux en Bretagne et son cousin était président du parlement de Bretagne.

Louise de Quengo n’a pas encore livré tous ses secrets

Les deux époux avaient la vie des gentilshommes à la campagne. Après la mort de son époux, Louise de Quengo a loué un hôtel particulier de la rue Saint-Sauveur à Rennes où elle est décédée en 1656.

Son visage reste inconnu comme sa vie familiale mais l’on sait qu’elle n’avait pas d’enfants. Il n’est pas impossible qu’à la suite de son décès, son héritage fit l’objet de procédures dont la trace sera exhumée des archives un jour, nous en apprenant plus sur sa vie personnelle.

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